Prendre le dessus sur la génétique
Nos croyances et habitudes sont bien ancrées, mais pas inamovibles.
Le nouveau-né est un iPad vierge
Petite expérience de pensée proposée par Lipton : imaginons un tout petit bébé qui saurait parler et demandons-lui à quoi il pense. Il répondra qu’il ne pense à rien, qu’il vient juste d’arriver ! N’ayant pas de pensées, comment le tout petit enfant peut-il savoir qui il est ? Il le sait parce que ses parents le lui disent.
On estime que toutes nos croyances et nos préjugés sur nous-mêmes et sur le monde, positifs ou négatifs, sont imprégnés dans notre cerveau pendant nos sept premières années. Nous sommes programmés pour croire ou non que nous sommes des gens bien ou des abrutis, capables de réussir ou voués à l’échec, en bonne santé ou fragile, et nous nous débrouillerons toute notre vie pour donner raison à ces certitudes parce qu’elles « agissent » à notre place.
Le mode « tâche de fond » est activé en permanence
Nos croyances, ainsi que beaucoup d’autres programmes, font partie de notre inconscient, qui régit 90 à 95 % de notre vie. Nous pouvons prendre de bonnes résolutions le 1er janvier, en toute conscience, mais comme nous fonctionnons 90 ou 95 % de notre temps en mode automatique parce que nous avons tout le temps la tête et le corps pris par nos pensées et nos activités, nos résolutions échouent, nos vœux ne se réalisent pas.
Sauf à nous rééduquer pour vivre vraiment dans le présent, c’est le mode automatique qui fonctionne à notre place et prend les décisions en permanence, même si elles sont contraires à nos bonnes résolutions.
Faire une mise à jour de ses programmes
Il n’est pas possible pour la personne lambda d’empêcher, par exemple, la production d’adrénaline lorsqu’elle ressent la peur et de la transformer en production d’une hormone qui ralentirait le cœur (c’est possible en théorie, et les yogis et méditants y arrivent). Il s’agit de mécanismes tellement vitaux qu’on a du mal à les modifier volontairement.
En revanche, il est réaliste d’espérer modifier ce qui fait qu’on a peur dans telle ou telle circonstance, qu’on se sent stressé, ou coupable, etc.
Lipton explique que ce changement doit s’opérer au niveau de l’inconscient. Lire des livres, s’éduquer, avoir des prises de conscience, répéter 500 000 fois la même injonction positive, agir au niveau de la pensée d’une manière générale n’a d’effet que sur… la pensée. C’est déjà bien, mais ça ne change pas la biologie. C’est le programme sous-jacent qu’il faut mettre à jour.
Pour modifier concrètement les croyances qui influent sur les gènes, Lipton a recensé quatre méthodes :
L’autohypnose
On peut se programmer des croyances différentes lorsqu’on se trouve dans un état de conscience particulier, dans l’entre-deux juste avant de s’endormir ou juste avant de se réveiller. Également dans un état d’autohypnose de type ericksonnien. Ne programmez pas juste des pensées qui correspondent à de nouvelles croyances, mais l’état biologique qui va avec. Vous devez le ressentir vraiment, comme lorsque vous repensez à une bonne blague et riez intérieurement.
J’ai testé l’hypnose ericksonnienne, une forme d’autohypnose. Je ne l’ai pas pratiquée assez longtemps pour pouvoir confirmer qu’il s’agit bien d’une reprogrammation, mais elle a eu indiscutablement un effet positif irréversible sur mon état mental.
L’habitude
Il s’agit de prendre l’habitude de prendre conscience de ses habitudes (compliqué). Exemple : vous voulez maigrir, mais vous adorez les beignets. Chaque fois que vous vous retrouvez avec un beignet à la main, vous culpabilisez, vous traitez d’imbécile et jurez de ne jamais recommencer. Eh bien sûr, vous avez bientôt un nouveau beignet à la main. « Tout faux, vilain garçon, vilaine fille. » Non. Lorsque vous avez le beignet à la main, rigolez ! « Ah, je t’y reprends, sacré inconscient, tu as encore acheté un beignet à ma place, petit rigolo ! Bon, allez, je le mange, merci. Délicieux. » Chaque fois que vous avez un beignet à la main, prenez l’habitude de prendre conscience de ce qui se passe. Un jour, vous ne mangerez que la moitié du beignet, le lendemain vous le jetterez et un jour, vous ne l’achèterez même plus.
Certaines techniques psychoénergétiques
Je ne les ai pas testées, donc je n’en parlerai pas ici, mais elles existent.
Le choc
Certains chocs peuvent avoir un effet radical sur notre psychisme et induire un changement instantané et définitif. L’annonce d’un cancer en phase terminale peut provoquer un changement de vie tel que la personne guérit définitivement. Ce n’est pas rare.
Pour conclure
Ce n’est pas ce que nous pensons qui fait notre bonheur ou notre malheur, mais bien ce que nous croyons au plus intime de nous-mêmes, même si c’est inconscient.
L’épigénétique – en savoir plus
- Part 1 : Le fonctionnement des gènes est influencé par leur environnement
- Part 2 : Le lien entre le psychisme et la biologie
Article écrit à partir des vidéos de Bruce Lipton que je remercie vivement pour sa limpidité.
• Vidéo assez facile (en américain) :
• Vidéo plus détaillée, qui explique très bien, par exemple, à quoi servent les protéines et le travail qu’elles font dans la cellule (en américain) :
Idées principales :
– La perception de l’environnement par la cellule contrôle son comportement
– La perception contrôle les gênes (un signal de l’environnement déclenche l’activité de l’ADN)
– La perception réécrit les gênes – Et la perception est influencée par ce que l’on croit (notre façon de voir le monde, nos émotions, etc.)
• Vidéo encore plus complète :
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