• Info ? Désinfo ? L’impact des OGM sur l’homme jamais officiellement étudié •

Les seules études “scientifiques” sur les OGM reconnues par les institutions officielles et la presse généraliste sont celles que font les firmes qui conçoivent ces mêmes OGM ainsi que les produits chimiques qu’on pulvérise sur les cultures.

Des plantes toxiques pour les mammifères ?

Les OGM : Il n’existe pas de preuve de leur toxicité (extrait d’une revue de vulgarisation scientifique)

Cela dépend de ce que l’on appelle “preuve” et cela dépend de ce que les études cherchent à prouver. Des preuves, il en existe, mais les chercheurs sont systématiquement discrédités, quand bien même ce sont des chercheurs de renom. Les firmes font aussi des recherches, mais personne n’y a accès et elles ne disent que ce qu’elles veulent aux instances d’agrément des semences.

L’article indique deux manières dont un OGM peut devenir toxique pour l’homme :

[…] soit le gène introduit dans la plante lui fait produire une protéine nocive ; soit sa manipulation a, en elle-même, perturbé le génome de la plante jusqu’à modifier sa composition et la rendre impropre à la consommation. (extrait d’une revue de vulgarisation scientifique)

Examinons la première proposition.

Des protéines nocives pour l’homme ?

Les plantes génétiquement modifiées pour devenir résistantes aux insectes (le maïs Bt, par exemple, résistant à la pyrale, ou le coton Bt) contiennent un gène d’une bactérie qui permet à la plante de produire elle-même des substances toxiques (pesticides) pour ses parasites. Ces substances sont des protéines qui s’attaquent aux parois du système digestif des parasites.
Ces OGM sont ensuite ingérés par nous ou par des animaux d’élevage, dont la viande est à son tour ingérée par nous.
Aucune recherche n’est faite sur les populations humaines consommant du maïs Bt… Or :

Risque 1
Les firmes ont dit que les toxines Bt n’affectaient que certains insectes, mais il s’avère que ce n’est pas vrai. Des recherches en laboratoire montrent aussi que les toxines Bt produites naturellement par les bactéries du sol sont capables d’affecter l’intestin des souris et le système immunitaire de l’homme, provoquant des inflammations et des réponses allergiques, entre autres. Or, les toxines Bt produites par les plantes GM sont beaucoup plus concentrées et capables de faire (en laboratoire) des trous dans la membrane des cellules des insectes comme des hommes. Quand la membrane d’une cellule est perforée, celle-ci se vide de son contenu et meurt.

Risque 2
Il se pourrait que le maïs OGM soit toxique pour l’être humain à un autre niveau : une étude canadienne a montré que le pesticide Bt produit par le maïs Bt se retrouvait dans le sang de plus de 90 % des femmes enceintes et de 80 % des fœtus. Les Canadiennes consomment rarement du maïs en tant que tel, mais régulièrement sous forme de sirop et d’huile de maïs, qui ne contiennent pas de toxine Bt. Les chercheurs pensent donc que cette dernière provient de la viande et du lait d’animaux qui ont mangé du maïs Bt.
Une explication possible est que la toxine résiste à la digestion animale, puis résiste à la digestion humaine, passe dans le sang de la mère par l’intestin après avoir perforé la membrane des cellules de l’intestin (cf. risque 1. ci-dessus), puis dans le sang du fœtus par le placenta.
Mais au cours d’une autre étude, la seule à avoir été conduite sur des êtres humains consommant du soja OGM, on a découvert que le gène protégeant le soja de l’herbicide Round-up se retrouvait dans des bactéries de la flore du petit intestin de certaines personnes. Ces bactéries ne survivent pas au passage dans le gros intestin de l’homme (mais elles survivent dans celui de la souris, beaucoup plus court).
D’autres chercheurs ont donc émis l’hypothèse incroyable qu’il se pourrait que le gène Bt lui aussi survive à la digestion dans l’estomac, soit transféré dans des bactéries vivant dans le petit intestin de l’homme et y produise la protéine pesticide qui passe dans le sang. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle mériterait d’être étudiée : que notre flore intestinale devienne une fabrique de pesticides.

Des plantes justifiant l’utilisation de produits chimiques

Risque 3
Un OGM est toxique pour l’homme indirectement, par l’épandages de pesticides et d’herbicides (principalement le Round-up), dont d’innombrables études montrent qu’ils sont toxiques pour l’homme et l’affectent de plusieurs façons. Il y a maintenant tellement d’études sur les diverses toxicités des pesticides (stérilité masculine, par exemple) que plus personne n’ose soutenir qu’ils sont inoffensifs. Il en est de même pour le Round-up et sa molécule active, le glyphosate (problèmes de poids, d’allergies, de dépression, de sommeil, etc.). Mais les autorités sanitaires américaines et européennes ne se décident pas à les interdire à cause des pressions qu’elles subissent de la part des industriels. Pour connaitre les quatre autres risques des OGM.

Cet article est rédigé en plusieurs parties :

Les OGM, il n’existe pas de preuve de leur non-toxicité – Partie 2
Les OGM, il n’existe pas de preuve de leur non-toxicité – Partie 3

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