• Veau, vache, cochon, poulet, poisson, tous pollueurs et gaspilleurs d’eau •
Nous nous prenons tous la tête chaque jour pour économiser de l’eau, et nous avons bien raison. Mais les plus grands gaspilleurs d’eau et pollueurs, les éleveurs et les mangeurs de viande, ont-ils conscience du gaspillage immense qu’ils entretiennent et des dégâts qu’ils font sur Terre ?
Économies d’eau domestique, oui, sans modération
Je suis bien certaine que vous faites déjà tout votre possible pour économiser l’eau :
– vous prenez des douches super courtes ;
– vos robinets sont équipés d’un économiseur d’eau ;
– vous utilisez des chasses d’eau à petit réservoir ;
– vous fermez le robinet pendant que vous vous brossez les dents ;
– vous utilisez l’eau de rinçage des légumes pour arroser vos plantes ;
– vous n’arrosez pas votre pelouse ;
– vous surveillez les fuites d’eau et le gaspillage invisible, etc.
En appliquant toutes ces recommandations juste chez vous, vous économisez jusqu’à 178 litres d’eau “visible” par jour. Incroyable !
Mais ce que vous ne savez pas, c’est que la moitié de l’eau que vous consommez provient de votre consommation de viande et de produits laitiers (eau “invisible”).
Le plus gros consommateur d’eau invisible : l’agriculture animale
Mais voici ce que nous apprend Kip Anderson, le jeune Américain auteur du documentaire “Cowspiracy” sur le problème de l’eau et de l’“agriculture animale” (agriculture pour l’élevage + élevage) :
Pendant que vous économisez 178 litres d’eau, il en faut 2 498 pour produire un steak haché.
La production d’une livre de bœuf demande de 7 000 à 8 000 litres d’eau ; 1 litre de lait, 1 000 litres d’eau ; une livre de poulet : 1 773 litres ; 1 œuf : 135 litres.
L’élevage aux États-Unis utilise 340 fois plus d’eau par an que la fracture hydraulique pour l’extraction des gaz naturels et de schistes.
Le gouvernement sait, mais ne fait rien
Cinéaste : “Pourquoi est-ce qu’on n’encourage pas les gens à manger moins de viande ?”
Officiel : “Je ne crois pas que cela arrivera.”
Cinéaste : “Pourquoi ? [silence…] Pourquoi ?!”
Officiel : “À cause de la manière dont fonctionne notre gouvernement.”
Cinéaste : “Pourquoi ?”
Officiel : “[silence…] La gestion des ressources en eau est une chose, les changements de comportements en sont une autre.”
Cinéaste : “Pourtant, prendre des douches brèves ou ne pas arroser sa pelouse, c’est du comportement.”
[silence…] (Extrait du dialogue entre le cinéaste et un membre du Département de l’eau de Californie)
Le plus gros danger pour la Terre : l’agriculture animale
Agriculture animale et réchauffement climatique
Selon des études des Nations Unies, l’agriculture animale (agriculture pour l’élevage + élevage) est responsable de 18 à 51 % des émissions des gaz à effet de serre (CO2 et, surtout, pets de méthane), contre 13 % pour le transport dans le monde entier. L’agriculture animale elle-même utilise un tiers de l’eau potable, 45 % des terres cultivables, 91 % de la destruction de l’Amazone.
Même si nous n’utilisions plus aucun combustible fossile à partir d’aujourd’hui, et même en ne consommant plus du tout d’électricité, nous produirions malgré tout plus de gaz à effet de serre que le maximum nécessaire d’ici 2030 pour limiter le réchauffement climatique, juste à cause de l’agriculture animale (y compris l’élevage de poissons).
La production annuelle de déjections animales aux États-Unis pourrait recouvrir les surfaces cumulées des villes de San Francisco, New York, Tokyo, Paris, New Delhi, Berlin, Hong Kong, Londres, Rio de Janeiro et le Delaware, Bali, le Costa Rica et le Danemark. Quelle merde !
Une raison encore pour laquelle l’agriculture animale est cause de dérèglement climatique, c’est qu’elle est la raison principale de la déforestation des forêts primaires, principalement en Amazonie, qui pourrait disparaître entièrement avant la fin de ce siècle.
La mort annoncée des océans
Les océans, eux, sont touchés de plusieurs manières :
– ils sont pollués par les déjections des élevages terrestres qui s’écoulent par les rivières polluées ;
– ils sont pollués par les pesticides, herbicides, fongicides répandus sur les cultures pour les animaux, qui s’évacuent en partie par les rivières ;
– ils sont pollués par les élevages de poissons marins ;
– les réserves halieutiques sont complètement décimées, voire épuisées.
Je continue ?
Et la viande bio, alors ?
Le problème est le même, l’empreinte écologique de l’élevage bio est tout aussi énorme. Le film montre un élevage laitier industriel “bio”, j’ai cru halluciner ! L’élevage en herbage n’est pas aussi destructeur d’environnement et pollue nettement moins, mais il demande tellement de surface qu’il n’est pas généralisable si tout le monde continue à manger autant de viande. De plus, même bio, les vaches pètent…
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