Le lien entre le psychisme et la biologie
Fermer les yeux et vivre des expériences réelles dans son corps. C’est ça, la réalité subjective qui façonne la réalité tout court.
Comment vérifier que l’environnement psychique influence la biologie
Vous n’y croyez pas ?
Quelques expériences (sans danger)
• Fermez les yeux et imaginez un lion, un gigantesque lion dents de sabre préhistorique qui vous court après avec son énorme gueule et ses canines monstrueuses. Fermez les yeux et imaginez-le vraiment.
Maintenant que vous avez rouvert les yeux, dites-moi : avez-vous senti l’accélération de votre cœur, causée par l’adrénaline ?
• Deuxième expérience : fermez les yeux à nouveau et rappelez-vous la blague la plus bête que vous ayez jamais entendue. Fermez les yeux.
Maintenant que vous avez rouvert les yeux, dites-moi : avez-vous ri ? Comment vous sentez-vous à présent ?
• Pensez à quelqu’un qui vous énerve. Vous allez très vite vous sentir contrarié. Pourtant, la personne n’a rien fait, elle n’est même pas là.
Copains ou hostiles, à vous de choisir
Prenez un environnement lambda, un quartier pauvre dans une grande ville, et deux personnes qui n’y habitent pas et qui doivent s’y rendre : A a des préjugés contre ce quartier et B s’en fiche. Même si elles y vont ensemble et se trouvent donc exactement dans les mêmes conditions extérieures, A va sentir l’accélération de son cœur causée par son appréhension, B va aller tirer un ballon avec des gosses et se sentira de super bonne humeur. C’est leur croyance qui influence leur cerveau qui influence leur environnement intérieur qui détermine l’expression de leurs gènes. À l’extérieur, il ne s’est rien passé.
Même si ces explications sont largement simplifiées, elles n’en décrivent pas moins des effets réels que l’on peut expérimenter très facilement.
C’est ce qu’on appelle « vivre dans le passé ». C’est (entre autres) ce à quoi Krishnamurti fait allusion lorsqu’il parle de « se libérer du connu », « se libérer du conditionnement ».
Guérir de soi-même
Pour se guérir si l’on ne va pas bien ou si l’on est malade, il faut se sortir de l’environnement nocif ou modifier sa perception que cet environnement est nocif.
Dans un environnement donné, une personne C qui pense que la vie est dure, qui se sent menacée, interprétera les signaux provenant de cet environnement comme étant dangereux et malsains. La chimie du sang de cette personne en sera altérée. Une autre personne, D, qui pense que la vie est belle et qui a confiance en elle-même, interprétera les mêmes signaux comme étant inoffensifs, l’environnement comme étant sain.
Il se peut que le monde soit parfaitement OK, mais la personne C tombera malade. Il se peut aussi que le monde ne soit pas parfaitement OK, mais la personne D, qui prend les choses du bon côté et ne s’inquiète pas, ne tombera quand même pas malade.
L’environnement, une réalité subjective
Ce n’est pas l’environnement tout seul qui nous rend malades (je ne parle pas ici de situations d’irradiation nucléaire, évidemment), c’est notre perception de l’environnement. Un chercheur en génétique sociale de UCLA l’a formulé ainsi : « Notre perception subjective de la réalité supplante (overrides) notre expérience objective. »
« Vous pouvez regarder la réalité objective et avoir un effet direct sur l’environnement. Mais entre l’environnement et vous-même, il y a votre esprit. Votre esprit analyse l’environnement, l’interprète et vous envoie des signaux à vous-même. Il se peut que l’esprit interprète mal l’environnement, qu’il le perçoive comme stressant, dangereux, menaçant même s’il ne l’est pas. Les cellules de mon corps, elles, ne voient pas le monde réel. Elles ne reçoivent que l’information de mon esprit. Si mon esprit me dit que l’environnement est corrosif et effrayant, même si tout va bien à l’extérieur, les cellules de mon corps vont réagir à la chimie envoyée par mon cerveau. » (Bruce Lipton)
Gandhi l’avait bien dit
C’est pour cela qu’il ne suffit pas de changer l’environnement extérieur et qu’il faut faire comme a dit Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » Lorsque les psys ou les philosophes vous disent qu’il faut d’abord se changer intérieurement, ils ont raison. Changer l’environnement sans changer la perception qu’on en a ne servira pas à grand-chose. C’est pour cela que tant de « trucs » ne fonctionnent pas, parce qu’ils appartiennent à la réalité objective ou mentale, pas à la réalité subjective.
L’épigénétique – en savoir plus
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