Comment trouver des sous sans les payer ? – étape n° 5

Emprunter à une banque (à condition qu’elle veuille bien nous prêter des sous), cela coûte assez cher. Lorsqu’on est sûr que son projet ne dégagera pas de marge financière, on n’a pas envie de payer des intérêts d’emprunts. Et même si on est prêt à en payer, on peut aussi préférer éviter les banques !

Le crowdfunding non spéculatif

Les plateformes basées sur ce principe se développent rapidement parce qu’elles rencontrent peu de contraintes réglementaires ou juridiques.

Le don

Ce modèle de crowdfunding est le plus populaire et de loin le plus répandu. Les financeurs donnent ce qu’ils veulent, et ça s’arrête là. Les porteurs de projets sont souvent des associations et des ONG.

Le don moyennant des contreparties en nature

Les créateurs de projet font appel au don et motivent leurs donateurs à l’aide de contreparties en nature liées au projet. Il peut s’agir d’une dédicace, d’un tee-shirt, d’un CD, d’un billet d’entrée, d’une invitation, d’un abonnement, tout est possible. Les créateurs sont souvent dans le secteur culturel et artistique, ou dans le domaine du web et de la technologie connectée.

Le prêt solidaire

On classe généralement ce type de crowdfunding dans le domaine de la microfinance. Des gens en aident d’autres grâce à des prêts sans intérêt. Ce système est assez efficace pour aider des porteurs de projets à résoudre des problèmes de trésorerie pour des projets qui leur permettront, à terme, d’en vivre.

Le crowdfunding spéculatif

Cette forme de financement participatif permet aux prêteurs de retirer des compensations financières.

La contribution avec contrepartie numéraire

Les investisseurs deviennent des « coproducteurs » et perçoivent des royalties. Le modèle leur permet de récupérer leur mise, voir de gagner plus. Il est bien adapté au domaine de la production musicale et artistique.

Le prêt avec taux d’intérêt

C’est le modèle qui se développe le plus avec celui du don. En France, ces plateformes doivent obtenir un agrément comme établissement de crédit et constituer des fonds propres importants.

L’investissement contre prise de participation

Ces plateformes permettent d’investir dans des sociétés avec un retour financier potentiel. Le montant des collectes est plus élevé, la réglementation la plus contraignante. Ce genre de financement peut permettre à des « business angels éthiques » de financer des projets importants de l’économie solidaire, par exemple.

Merci à Vincent de KissKissBankBank.

Crowdfunding : Aller plus loin ou se rafraîchir la mémoire…

Histoire du crowdfunding : étape 1
Finance éthique : étape 2
Pas à pas pour les créateurs : étape 3
Démarches des contributeurs : étape 4
Rôle des plateformes : étape 4
Différents types de financement : étape 5
Pour qui, pour quoi ? : étape 6
Nouvelles valeurs : étape 7
Crowdfunding à la française : étape 8

Sur le même sujet :

Crowdfunding : Le financement participatif version web

Crowdfunding : Le financement participatif version web

Le crowdfunding, c’est tout nouveau, mais pas tant que ça – étape n° 1 Vous avez reçu peut-être déjà reçu des appels au don ou au prêt provenant de sites aux noms bizarres comme KissKissBankBank, Ulule, Hellomerci, Indiegogo, United Donations, ou d’autres, qui sont...

Crowdfunding : Vers une finance éthique

Crowdfunding : Vers une finance éthique

Les crises financières rendraient-elles les investisseurs plus éthiques ? – étape n° 2 Certes, tous les investisseurs n’ont pas modifié leurs habitudes avec les crises financières et l’éclatement de diverses bulles, mais un grand nombre de gens ne ressentent plus un...

Crowdfunding : Pas à pas et main dans la main

Crowdfunding : Pas à pas et main dans la main

Demandez et vous recevrez – étape n° 3 Comme s’il voulait emprunter de l’argent à une banque, le porteur de projet doit conscientiser très précisément ce qu’il veut faire, savoir le présenter avec clarté et susciter la confiance et l’envie des contributeurs de...